1re étape : les points à vérifier
Vérifiez la nature du sol. Pensez aussi à la qualité du sous-sol ainsi qu’aux conditions géographiques de la région. C’est essentiel pour que la structure du bassin soit adaptée. Vous êtes-vous renseigné pour savoir si la zone est inondable ? Dans cette hypothèse, il faudra surélever le bassin.
Consultez le code d’urbanisme et le plan local d’urbanisme (PLU, ancien POS) de votre commune. Choisissez un emplacement. Préférez un endroit ensoleillé, à l’abri du vent et évitez la proximité d’arbres ou d’arbustes dont les racines risquent à long terme d’abîmer la structure de la piscine. Pensez aussi au bruit occasionné par les baignades.
2e étape : les autorisations à demander
Effectuez les démarches administratives préliminaires à la mairie de votre commune. Demandez un permis de construire si la superficie dépasse 100 m2 et la hauteur 60 cm au-dessus du sol. Ou si vous couvrez votre piscine et qu’elle fait plus de 20 m2. Sinon une simple déclaration suffit.
Voici les documents nécessaires pour le permis de construire :
- le formulaire de demande de permis de construire (retiré en mairie ou à la DDE)
- le plan du terrain à une échelle comprise entre 1/5 000 et 1/25 000
- le plan de masse des constructions à édifier, des surélévations ou des extensions, coté dans les trois dimensions à une échelle de 1/50 à 1/500
- les plans des différentes façades du ou des bâtiments à l’échelle de 1/50 ou de 1/100 .
3e étape : le gros oeuvre
Le terrassement : réalisation d’un trou pour le bassin s’il est enterré, puis opérations de maçonnerie. Comptez 15 jours à un mois selon que vous choisissiez une piscine en béton ou non.
La construction du bassin: deux solutions : installer une piscine en béton ou une piscine en kit (panneaux de PVC, de résine ou de bois).
Le terrassement + le bassin : à partir de 22 000 € pour une piscine en dur et de 12 195 € pour une piscine en kit. Quel est le temps de séchage prévu (pour avoir une idée plus précise du délai de livraison) ? Avant de signer : quelle est la durée de garantie de la piscine ?
Vérifier l’attestation d’assurance du professionnel. L’avantage d’une piscine en dur : sa durée de vie plus longue qu’un « liner » qui doit se changer en moyenne tous les dix/quinze ans. Mais, attention tout de même au risque de déformation des panneaux à l’usure. Si vous faites carreler le fond, demandez des exemples de rendu une fois le bassin rempli car la couleur ne sera pas la même.
4e étape : les travaux de plomberie
L’arrivée d’eau : installation d’une tuyauterie pour l’arrivée et l’évacuation de l’eau. Comptez une semaine de travaux. Posez-vous la question de savoir si, selon l’endroit conseillé, l’installation des raccordements n’est pas trop importante.
Si vous choisissez un filtre à sable, vérifiez que vous disposez de suffisamment de place pour évacuer l’eau. La filtration : mise en place des « skimmers » à sable ou à cartouche. Environ 100 euros. Le nombre de « skimmers » et de buses est-il suffisant par rapport à la grandeur du bassin et au nombre de personnes qui vont s’y baigner ?
5e étape : le choix des options
Le chauffage : installation de la pompe à chaleur. Comptez une journée à une semaine de travail selon l’option. Coût de la main d’œuvre et du matériel : à partir de 3 000 € environ.
Quelle est la durée de la garantie ? Combien ça coûte à l’usage (pour prévoir le budget adéquat) ?
Il existe des systèmes de chauffage solaire moins chers qui permettent de réaliser jusqu’à 50 % d’économies. La bâche : installation d’une bâche été pour garder la chaleur de l’eau la nuit, et d’une bâche hiver pour protéger le bassin. Coût de la main d’œuvre et des bâches : à partir de 1 000 € en moyenne pour une bâche. Comment s’enroule et se déroule la bâche ? Faites un essai vous-même une fois posée en présence de l’artisan.
Equipez votre piscine de dispositifs de sécurité (barrières de protection, couverture, alarme ou abri). C’est désormais obligatoire, sous peine d’amende. Suivant le système retenu, tablez entre 1 200 et 22 000 €.
6e étape : les finitions
Nettoyage du chantier : l’entreprise doit s’en charger. N’hésitez pas à la rappeler à ses obligations en cas d’oubli.
Enlèvement des gravats : pensez à faire préciser dans le devis que l’enlèvement des gravats est à la charge de l’entrepreneur. A défaut, attention ! Ne déposez pas vos gravats n’importe où, sous peine d’amende. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître l’adresse de la déchetterie la plus proche de chez vous.